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IMAGINATION/ MÉMOIRE, TECHNIQUE/FABRICATION

Base de l’imagination, la mémoire est une collection de savoirs acquis depuis la naissance de l’homme. Plus cette base de donnée est grande, plus l’imaginaire s’en retrouve affecté : elle agit comme un copier-coller quantique.
Je m’explique, lorsque j’imagine quelque chose, je ne peux le faire à partir de rien, j’associe des éléments entre eux. Ces éléments sont mes expériences et connaissances et je fais la relation entre elles. Lorsque l’homme a découvert le silex, je peux imaginer qu’il a fait la relation entre un caillou qui se brise contre un autre, et le fait qu’il puisse le faire à l’aide de sa main. Puis en voyant un bâton, il s’est dit « je vais la mettre dessus » ce qui a donné une hache, en coupant se bâton et créant cette hache, il s’est mis à couper des arbres, puis à les tailler puisqu’il pouvait les couper. Puis il a déduit en voyant flotter ce dernier qu’il pourrait lui aussi flotter, et à creuser une buche en se disant « je pourrais me mettre dans la bûche », ainsi il aurait pu créer la pirogue. Aujourd’hui, nous associons ces formes à de nouveaux matériaux pour créer des kayaks en fibre de verre. Au vue de la somme de connaissances acquises au cours des millénaires, l’homme peut se prévaloir d’une mémoire exponentielle.
Regardons la notion quantique, ceci nous explique que tout est et n’est pas et associons ceci à la mémoire. Maintenant toute notre mémoire est et n’est pas, toute chose est alors exploitable. Le fait de rendre quantique cette dernière détruit le sens même de chaque idée associée aux objets, une fourchette est et n’est pas une fourchette, elle peut donc être un pied, une poutre, un chausse-pieds, etc. Je peux l’associer avec ce que je souhaite. Tout devient possible sans aucun tabou permettant de libérer ma capacité créative.
Il faut tout envisager en permanence.
Maintenant, face au réel, on ne peut envisager tout, car ce dernier est limité à des lois physiques, et quand bien même on veut les invalider, cela demande l’intervention d’autres lois. Pour faire cela, il faut donc limiter sa pensée sans la limiter, c’est une schizophrénie totale. Or il faut aussi faire interagir cette pensée en étant soi-même et en pensant les acteurs du projet, seconde schizophrénie, car ceci implique de repenser sa mémoire selon les compétences de l’interlocuteur en gardant en tête celle des autres tout en associant des mémoires et les limitant au champs physique dans le but de les fabriquer et d’en automatiser la fabrication au maximum.